La papeterie Tsubaki, de Ito Ogawa
En parallèle de la gestion d'une petite papeterie, Hatako est écrivain public, art enseigné par sa grand-mère. Grâce au talent de la jeune femme et à sa dévotion pour les autres, la boutique devient un lieu de réconciliation avec les autres et avec elle-même.
La minute des chroniques de l'Orang-outan, un format ultra-court pour présenter une œuvre qu'on a aimée. Retrouvez également nos chroniques en vidéo sur la chaîne YouTube "Lire à Lausanne".
Texte intégral:
La minute des chroniques de l’Orang-outan. Aujourd’hui on parle de La papeterie Tsubaki
de Ogawa Ito, aux Editions P. Picquier paru en 2018
Bien que j’adore les bibliothèques et les libraires, je crois que mon commerce favori reste les papeteries…
Hatoko revient au Japon après avoir hériter du commerce de sa grand-mère, une papeterie de quartier dans la Ville de Kamakura, une petite ville située au bord de l’océan Pacifique.
Bien que l’échoppe porte le nom de papeterie, le véritable travail de sa grand-mère a toujours été la calligraphie. Notre héroïne s’improvise donc auteure public. Enfin, elle ne s’improvise pas vraiment, éduquée par sa grand-mère depuis sa plus jeune enfance à cet art ancestral, elle sait comment répondre avec justesse aux demandes de ces clients. Une tâche magique celle de l'écriture japonaise. Tout est dans le détail, que ce soit le choix de la couleur de l’encre, du papier, de l’enveloppe et même le choix du timbre : il faut également maîtriser les us et coutumes du pays.
La jeune écrivaine public participe ainsi à la vie des gens du quartier et apprend à connaître les habitants.
Ce roman ne s’arrête pas juste à la description des kanji, des hiragana ou katakana, bien que l’importance des mots et de l’écriture soit très importante dans ce récit, mais il nous permet de voyager : en faisant connaissance des différentes personnes que rencontre notre héroïne mais surtout au travers de la gastronomie japonaise…
La chronique d’aujourd’hui vous est proposée par Mélanie.