Les Chroniques de l'Orang-outan

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Le podcast des Bibliothèques de la Ville de Lausanne

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La huitième fille, de Terry Pratchett

C'est quoi la différence entre une sorcière et un mage? Pourquoi les orang-outans font d'excellents bibliothécaires?
Aujourd'hui on parle de la Huitième Fille, de Terry Pratchett.
La minute des chroniques de l'Orang-outan, un format ultra-court pour présenter une œuvre qu'on a aimée. Retrouvez également nos chroniques en vidéo sur la chaîne YouTube "Lire à Lausanne".

Texte intégral:
La minute des Chroniques de l’Orang-Outan. Aujourd’hui on parle de « La huitième fille », de Terry Pratchett.
Sur le Disque-Monde, un mage qui sent sa mort approcher lègue généralement ses pouvoirs au huitième fils d’un huitième fils, généalogiquement prédisposé à une grande puissance. Quand le mage Tambour Billette transfère ses pouvoirs à un nouveau-né, il se rend compte, mais trop tard, que ce huitième fils est en réalité une huitième fille. Une méprise inédite, car les mages ont toujours été des hommes, et rien que des hommes.
La petite Eskarina grandit, dans son village des montagnes du Bélier. Lorsque sa magie commence à se manifester, son père l’envoie chez la sorcière du coin, Mémé Ciredutemps, afin de se former aux arts mystiques. Mais toute experte soit-elle en têtologie et en placebo, Mémé Ciredutemps, ne s’y entend pas en magie de mages. Elle et Eskarina vont donc entamer un périple vers l’Université de l’Invisible, dans la cité mythique et poisseuse d’Ankh-Morpork. Là, elles vont se frotter aux traditions et interdictions sexistes, qui font qu’une fille ne peut pas rentrer à l’Université, à part en tant que servante.
« La huitième fille » est le troisième volume des Annales du Disque-Monde, qui compte une quarantaine de volumes, dont la plupart peuvent se lire individuellement. Chaque tome aborde un thème important, la religion, la mort, la guerre ou autre, et dans le cas de « La huitième fille », l’égalité homme-femme. Mais on se délecte des écrits de Terry Pratchett principalement pour son humour burlesque et subtil à la fois, ses pastiches de notre société et ses personnages hauts en couleur. D’ailleurs en parlant de personnages, l’un des plus récurrent et iconique est celui du bibliothécaire de l’Université de l’Invisible, qui à cause d’un sortilège mal placé a été transformé en orang-outan. Vous comprenez maintenant le clin d’œil dans le nom de notre émission.
Les Chroniques de l’Orang-outan sont un podcast des Bibliothèques de la Ville de Lausanne. La chronique d’aujourd’hui vous est proposée par Jérémie.

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Le génie lesbien, d’Alice Coffin

La minute des chroniques de l'Orang-outan, un format ultra-court pour présenter une œuvre qu'on a aimée. Retrouvez également nos chroniques en vidéo sur la chaîne YouTube "Lire à Lausanne".
Texte intégral:
La minute des chroniques de l’Orang-outan. Aujourd’hui on parle du Génie lesbien d’Alice Coffin.
Lesbienne, lesbienne, lesbienne. Comment se fait-il que ce mot soit si difficile à dire et garde encore une connotation négative ? Au point que certaines lesbiennes lui préfèrent le mot queer pour se définir ?
Il y aurait environ 10% de la population qui serait homosexuelle. Vous êtes-vous déjà demandé comme moi pourquoi il n’y avait pas la même proportion de célébrités ouvertement gay ou lesbienne ?
Lisez ce livre pour entrevoir ce que c’est de vivre en tant que lesbienne aujourd’hui ! Alice Coffin, journaliste média, élue écologiste et militante dans plusieurs associations féministes se dévoile dans cet essai qui mêle expérience personnelle et culture lesbienne internationale. Elle s’appuie sur une myriade de pionnières à travers l’histoire. Élément que j’ai trouvé très intéressant c’est la comparaison qu’elle fait entre la société française et nord-américaine pour la place réservée aux militantes.
Attention, ce livre est à manipuler avec soin, le contenu est hautement inflammable !
En vérité il est difficile de citer l’autrice sans créer la polémique. Peut-être aussi, le ton très familier et la propension à provoquer en usant de formules choc ont constitué la pierre d’achoppement de nombreux détracteurs.
Ou alors c’est que c’est toujours malvenu pour une femme d’exprimer de façon franche sa colère ?
Toujours est-il que le texte pris dans son ensemble, et pour ce qu’il est, un essai, très personnel et engagé, m’est apparu cohérent, sincère et plein d’humanité.
Finalement, pas besoin d’adhérer au propos d’Alice Coffin, ce qui me semble très sain, c’est d’autoriser de telles voix dans l’espace public.
Les chroniques de l’Orang-outan sont un podcast des Bibliothèques de la Ville de Lausanne. La chronique d’aujourd’hui vous est proposée par Alice.

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Lovecraft country, de Matt Ruff

La minute des chroniques de l'Orang-outan, un format ultra-court pour présenter une œuvre qu'on a aimée. Retrouvez également nos chroniques en vidéo sur la chaîne YouTube "Lire à Lausanne".

Texte intégral:
La minute des chroniques de l’Orang-outan. Aujourd’hui on parle de Lovecraft Country, de Matt Ruff.
Atticus, jeune noir vétéran de la guerre de Corée, part à la recherche de son père disparu depuis peu, après avoir entrepris des recherches sur leur arbre généalogique un peu trop mystérieux.
A ses côtés son oncle George, grand amateur de science-fiction et une amie d’enfance Letitia. Ils quittent donc Chicago pour traverser les routes américaines jusqu’à l’Etat du Massachusetts.
Traversé les états de l’Indiana, l’Ohio en 1954, relève du défis pour trois personnes de couleur. Ils arrivent tant bien que mal jusqu’au au manoir de M. Braithwhite, où leurs péripéties ne font que commencer.
Ne vous arrêtez pas à cette première intrigue, ce roman est comme un kaléidoscope : les thématiques propre au genre fantastique se mélange à la terreur bien réel d’un monde ségrégationniste. Tous les personnages font partie de la même famille, ou ont du moins ont des liens de parenté. Chacun va vivre à sa manière une expérience qui touche au monde fantastique et qui fait référence à des classiques du genre.
Ne vous arrêtez pas non plus au titre, bien que nos héros soient des amateurs de Lovecraft, ce roman n’est ni un hommage à l’auteur ni un pastiche. Il nous plonge, au travers de ces différents personnages, dans une réalité bien plus terrifiante.
La chronique d’aujourd’hui vous est proposée par Mélanie.

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